Quelles ont été les 10 voitures électriques les plus vendues en France en 2024 ?

En 2024, nous nous attendions à un raz-de-marée de la voiture électrique en France, mais celui-ci n’a pas eu lieu. Avec 17 % de part de marché, les ventes ont même reculé par rapport à 2023.

Une année « sauvée » par le leasing social

Pourtant, les subventions n’ont pas manqué en 2024, notamment avec le fameux leasing social qui a permis à 50 000 ménages d’avoir accès à une voiture électrique à environ 100 euros par mois. Le bonus était encore de 4 000 euros, et pouvait même atteindre 7 000 euros pour les ménages les plus modestes.

En excluant les voitures électriques fabriquées hors d’Europe du bonus, les ventes en ont forcément pâti, mais c’est plus globalement le marché qui ralentit, entre contexte économique compliqué et prix élevés, même si certains modèles plus « abordables » ont vu le jour, comme la Citroën ë-C3, Citroën ë-C3 qui n’est d’ailleurs pas dans le Top 10 des voitures électriques immatriculées en France en 2024, notamment parce que la firme aux chevrons peinent à livrer ses modèles.

Le leasing social a globalement porté un marché qui va mal, mais qui reste au-dessus de la moyenne européenne qui oscille entre 12 et 15 % de part de marché, en attendant les chiffres définitifs. Grâce aux 50 000 dossiers retenus par le gouvernement, le leasing social a tout de même représenté 17 % des 290 614 immatriculations de voitures électriques sur l’année.

Le Tesla Model Y encore leader des voitures électriques en France

Malgré des ventes en demi-teinte, certains modèles se sont distingués en 2024, et ce sont globalement les mêmes que l’an passé.

  1. Tesla Model Y : 28 577 immatriculations
  2. Peugeot e-208 : 23 602 immatriculations
  3. Renault Mégane E-Tech : 16 800 immatriculations
  4. Fiat 500e : 14 695 immatriculations
  5. Tesla Model 3 : 11 617 immatriculations
  6. Renault Twingo E-Tech : 11 290 immatriculations
  7. Renault 5 E-Tech : 9 973 immatriculations
  8. Renault Scénic E-Tech : 8 953 immatriculations
  9. Peugeot e-2008 : 8 944 immatriculations
  10. BMW iX1 : 8 940 immatriculations

Même si les chiffres ne sont pas bons, la dynamique pourrait s’inverser en 2025 en raison des contraintes européennes et la fameuse norme CAFE. Les constructeurs ont l’obligation de réduire leurs émissions moyennes de CO2 de 95 à 81 g/km sinon ceux-ci s’exposent à de lourdes amendes. Mais cet objectif européen fait déjà l’objet de discussions en vue d’un éventuel report ou changement de mode de calcul.

La mise sur orbite de la Renault 5 E-Tech (dont les premières immatriculations ont débutées seulement en octobre 2024…) devrait permettre de faire gonfler les ventes, tout comme celle attendue de la Citroën ë-C3. De nouveaux modèles, comme la Renault 4 E-Tech, la Fiat Grande Panda et la Citroën ë-C3 Aircross devraient aussi permettre de relancer les ventes, tandis que les marques chinoises comme MG voit d’un bon œil la baisse du bonus, permettant à ses modèles électriques d’être plus compétitifs face à la concurrence.