Au premier trimestre, Volkswagen a immatriculé 6 255 Polo en France. De quoi en faire l’une des citadines les plus diffusées dans l’Hexagone, certes, assez loin derrière les références du segment. Les Renault Clio, Peugeot 208 et Dacia Sandero trustent en effet les premières places du classement. Mais l’Allemande résiste, bien qu’elle n’ait pas été renouvelée depuis longtemps. Elle avait tout de même reçu un restylage en 2021 mais, depuis, la fourmi ne fait pas parler d’elle. Toutefois, la Volkswagen Polo pourrait bien profiter d’un nouveau lifting dans le courant de l’année. Avec pour objectif de continuer sur sa bonne lancée. Pour l’heure, intéressons-nous à la version d’entrée de gamme, facturée 21 630 euros.
Volkswagen Polo : propre sur elle, même en finition d’accès
Visuellement, la Volkswagen Polo n’a jamais fait de vagues. Avec son look plus consensuel, elle ne fait pas tourner autant de têtes que certaines concurrentes, comme la Peugeot 208. Toutefois, l’Allemande n’en demeure pas moins civilisée.
La finition d’entrée de gamme ne donne pas accès à une Polo « au rabais ». À l’extérieur, la carrosserie est intégralement peinte. Pas de plastiques noirs sur les parties basses ou les passages de roues. Seul le bouclier est légèrement moins travaillé que sur les finitions supérieures. On regrettera simplement l’absence de jantes en alliage, remplacées par des enjoliveurs de 15 pouces au design très simple. Pour le reste, la Polo « premier prix » a droit aux projecteurs à LED, ou encore aux rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement.
C’est un poil plus austère à bord. La Polo d’entrée de gamme retient une climatisation manuelle, ainsi qu’un écran central plus petit que sur le reste de la gamme. Elle se dote toutefois d’une instrumentation numérique.
Un seul choix de motorisation
Bien évidemment, comme bon nombre de ses concurrentes, la Volkswagen Polo n’oublie pas la sécurité. La version d’appel embarque, entre autres, le système de détection des piétons et des cyclistes, ou encore la lecture des panneaux de signalisation. Elle a également droit à l’aide au stationnement avant et arrière, au régulateur de vitesse avec fonction limiteur et au maintien dans la voie.
Sous le capot, en revanche, l’offre est pour le moins resserrée. En effet, la Polo d’accès n’offre pas le luxe de choisir parmi plusieurs moteurs. Elle est équipée d’office du 3 cylindres 1.0 essence de 80 chevaux. En l’absence de turbo, ce bloc se montrera davantage à l’aise en ville. La marque annonce des consommations à 5,3 l/100 km. Par ailleurs, avec des émissions de CO2 données à 121 g/km, la Polo écope d’un malus écologique de 230 euros à l’immatriculation.
La Volkswagen Polo s’avère être un choix pertinent, même en entrée de gamme. À condition, toutefois, de ne pas chercher à faire tourner les têtes sur son passage. Par ailleurs, son unique motorisation de 80 chevaux limite son usage principalement au milieux urbain et péri-urbain. Si vos besoins le nécessitent, il sera presque indispensable de se tourner vers les finitions supérieures, qui donnent accès à des motorisations plus polyvalentes.
